L’ART ET MOI, UNE LONGUE HISTOIRE
Dès le lycée, mon parcours scolaire s’est orienté naturellement vers un parcours artistique. J’y ai découvert que l’expression de l’être humain est primordiale, qu’il a besoin de communiquer et de s’exprimer pour vivre.
Plus tard, j’ai obtenu une licence d’Arts-plastiques à la Sorbonne, afin d’acquérir une approche théorique de l’Art. J’ai, dans ce même temps, étudié et pratiqué les Arts graphiques au sein de l’école de l’image à Nantes. Cela m’a permis d’avoir une rencontre et une approche « tactile » et concrète de la pratique artistique.
Parallèlement à mes années estudiantines, j’ai travaillé en tant qu’animatrice avec des enfants et adultes en situation de handicap ainsi qu’avec des personnes en situations sociales difficiles.
L’ART, COMME APPROCHE DU SOIN
Suite à ces études, j’ai accompagné, durant 4 années au sein d’une CLIS, des enfants de 7 à 12 ans en situation de handicap présentant des troubles psychomoteurs, des troubles du langage ou encore des troubles du comportement. J’y ai pratiqué des ateliers d’Arts-plastiques visant à permettre aux enfants de développer leurs capacités d’expression, de communication et de relation à travers une production artistique.
L’ART-THÉRAPIE, UNE ÉVIDENCE
Forte de ces expériences professionnelles m’ayant permis de constater le pouvoir expressif et éducatif de l’Art, j’ai choisi d’améliorer mes connaissances et ma méthodologie en me formant à l’Art-thérapie, au sein de la faculté de médecine de Tours.
L’Art–thérapie selon le modèle tourangeau, m’a paru être le modèle le plus pertinent et le plus approprié, pour me former à un métier où l’Art est exploité dans une visée humanitaire et thérapeutique dans un cadre rationnel et scientifique.
Elle inculque un ensemble d’outils, de méthodologies et de valeurs humaines veillant à une pratique rigoureuse respectant les objectifs thérapeutiques du patient ainsi qu’une démarche thérapeutique appropriée et étudiée pour accompagner les personnes en situation de souffrance. L’Art-thérapie inscrit sa pratique dans une approche scientifique tout en sollicitant au maximum la relation humaine, dans un devoir d’accompagnement.
Il est question de conserver le lien qui unit l’Homme à l’Art
et le révèle être de relation. »